Retourner à Sarlat, j'en rêvais, et je ne suis pas déçue !
Ses petites ruelles moyenâgeuses me séduisent toujours, j'aime les pierres
dorées des maisons, les hôtels particuliers aux toits de lauze, comme la célèbre
Maison de La Boétie, les hôtels de Maleville, du Plamon ou le présidial.
La place de la Liberté, siège du marché, est toujours très animée.
La cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques rappellent son passé
épiscopal.
La guide nous a raconté...
Développée autour d’une importante abbaye bénédictine, reconstruite au 12ème
siècle, érigée en évêché au 14ème siècle, la ville des consuls, nobles et marchands,
devint celle des juristes et des clercs qui entourent l’évêque.
Du du 14ème au 17ème siècle, après les guerres de Cent Ans, de Religion et de la
Fronde, la ville retrouva son âge d’or grâce à ces hauts magistrats exerçant la
justice royale au Présidial. Ils embellirent Sarlat de nouvelles demeures munies
d’une tour, symbole de noblesse. Ce fut aussi l’époque des Humanistes.
En 1530, Etienne De La Boétie y naquit. Il fut conseiller au Parlement de
Bordeaux et il écrira entre autres "Le discours de la servitude volontaire", un
des piliers de la démocratie moderne. Il rencontra Montaigne en 1557.
Envoyé en mission pour rétablir la paix entre catholiques et protestants, il
mourra subitement en 1563.
En 1952, la création du Festival des Jeux du Théâtre donna un nouvel élan à la
ville. Elle fut la première ville à appliquer la "loi Malraux", en 1964, votée pour
réhabiliter les centres historiques. Ce fut une seconde renaissance.
Depuis, s’est créé un Festival du Film pour les jeunes, futurs cinéastes et
techniciens.
Mes photos
La Maison de La Boétie, de jour et de nuit
le passage Henri de Ségogne et la cathédrale Saint-Sacerdoce, de jour...
La cathédrale, de nuit et l'ancien évêché
Le passage de l'enfeus avec la lanterne des morts
(Les informations en italique, retrouvées sur le net,
correspondent à celles données par la guide)